
Semi-marathon TEC Tonic 38
Le semi-marathon TEC Tonic 38 – Grivegnée
Dimanche 25 septembre 2016
21.097 Kilomètres
Météo: 18-20 degrés, soleil.
Présentation de l’épreuve: La particularité de ce semi-marathon c’est qu’il est en ligne, nous prenons donc le bus pour aller à Thimister ou se trouve le départ. Parcours à 95% sur le Ravel avec au début un peu de cendrées puis du bitume.
Mes sensations d’avant course: J’ai mis tous les atouts de mon côté, pas d’apéro ni de vin au repas de hier soir et juste du poulet et des pâtes… J’ai envie de courir cette course et je suis bien motivé.
Course: Nous avons pris le bus à 9h45 et sommes arrivé à Thimister sur le coup de 10h25, le trajet m’a paru bien long même si nous avons beaucoup discuté et ri avec les joggeurs assis autour de moi dans le bus. Une fois sur place, nous avions encore 35 minutes d’attente puisque le départ était prévu pour 11 heures, le temps de faire deux besoins naturel et un peu d’échauffement… Nous sommes presque 270 à partir à 11 heures tapante dans le centre du village, nous retrouvons assez vite le Ravel via un sentier assez étroit nous obligeant a un peu de marche et puis c’est parti et pour moi pas trop bien car je n’ai pas de trop bonnes sensations… Le 1er et 2em kilomètres au-delà des 7 min/km sonne déjà le glas de mon rêve un peu fou de battre mon RP (2h13’23’’) sur semi-marathon et je dois bien avouer qu’inconsciemment cela m’a fait un peu de mal mais il faut rester réaliste, je me suis entrainer pour un marathon et pour viser une vitesse de 7min/km… Je vais donc m’atteler à terminer ce semi dans les temps… Depuis le début du kilomètres 3 et jusque la fin, je vais courir seul, une personne va me dépasser en m’encourageant bien fort, c’est Marie-Eve et moi je vais en dépasser 3… Et quand je dis seul c’est franchement seul, par moment je ne distingue même plus le joggeur devant moi… Quand j’arrive aux ravitaillements (km5, km 10, km 15 et km 18), je prends le temps de boire un peu et de m’alimenter, j’ai toute l’attention pour moi et pour cause il n’y a que moi… Quand je traverse les grands routes, les bénévoles et la gendarmerie arrête la circulation pour moi, c’est par moment un peu surréaliste… Il n’y aurait pas cela je me croirais en sortie entrainement… Je ne prends donc pas trop mon pied malgré les chronos qui tourne autour du 6’40. A partir du KM 17 j’ai enfin 2 joggeurs en vue et cela va me motiver un peu plus, je vais m’en approcher mais je ne les dépasserais pas. Nous voilà enfin sur le terrain de foot ou se trouve la ligne d’arrivé que je franchi sous les encouragements de Patrick et Marie-Eve.
L’after: Sentiment mitigé pour ce jogging, je n’ai pas trop pris de plaisir et j’ai en plus souffert un peu durant ce jogging, ce qui me conforte une fois encore que je ne suis pas prêt pour des distances longues. Seul point positif ma moyenne, 6’56’’ ce qui est plutôt bien puisqu’on n’est pas loin de l’AS42… Je voudrais encore une fois souligné l’organisation parfaite de cette course, bravo aux organisateurs et comme toujours je ne suis jamais déçu d’une course comptant pour le challenge cours la province.
Chrono : 02h28’20’’
Dénivelé : 56 m
Moyenne de course : 6’56 min/km
Chrono et classement: 251em sur 263 classés.
** Grand merci à Luc et Michel pour les photos **

Je suis seul…
Posté le mardi 27 septembre 2016 @Rohnny
Oups !un petit coup de découragement, pas grave dis toi bien que ce doit être avant tout un plaisir, certes un bon chronos,
Ça ira mieux la prochaine fois, un petit coup qui me chagrine, pas d’apéro et pas de vin la veille…..c’est peu être une petite vengeance de ton corps….
Hahaha Philippe, c’est la San Migel qui m’a manqué… Merci pour ton commentaire :-)
ah mais! je vais sévir! dorénavant interdiction absolue, pour un temps indéterminé, de penser, écrire, imaginer, chanter, psalmodier » je veux battre mon RP » …c’est pourtant simple et y a pas 36 trucs à faire: tu cours, tu t’en réjouis, du coup comme tu t’en réjouis la fois d’après tu vas un peu plus loin…puis la fois d’après un peu plus vite…et tu recommences, semaine après semaine, mois après mois… pis un jour tu mets en titre de ton billet de blog, « j’ai rien demandé mais j’ai battu mon RP yeahhhhh »
Voilà ! en attendant, je te dis bravo quand même ;o))
C’est simple la vie de runner selon mon amie Coco, j’adore ta positive attitude, je ne le dirais jamais assez :-) Merci Coco!
Tu as terminé à un pace plus rapide que ton pace marathon. C’est un bon entraînement. L’idée va être de couvrir régulièrement cette distance au pace marathon ou plus lent pour que ça devienne facile . En préparation marathon, la job sera d’allonger tout simplement.
En effet, je vais m’atteler a faire au moins une sortie longue/semaine pour continuer a approcher les 21 kilomètres et comme tu le dis si bien mon corps va s’en habituer. Merci pour la visite Francois :-)
Tu as souffert de quoi pendant cette course hormis la solitude ?
Belle allure en tout cas !
Une nouvelle course bientôt ?
Le mental n’était pas trop top mais en effet la solitude était le plus démotivant. La prochaine course sera pour le 23 octobre logiquement. Merci pour la visite et le commentaire :-)
Je rebondis sur la remarque d’Audrey : tu as souffert de la solitude, mais pas de la distance?
C’est super, cela veut dire que tes dernières semaines d’entrainement (ou tu as souffert) ont porté leur fruit.
Conclusion : moi j’dis, fallait que tu découvres ce que c’était qu’une prépa marathon pour habituer ta tête, mais dans les jambes tu es capable d’aller au bout!
Merci Delphine, je reste motiver et comme déjà dis, mon tour viendra :-)
Salut Rohnny,
Bravo pour ta course, même si tu n’en est pas totalement satisfait.
Comme l’on fait remarquer tous les autres, il y a du positif dans ce que tu as fait.
Ton allure, par exemple, qui est le résultat de ton début de préparation marathon. Pour avoir terminé ma 1ère prépa, il n’y a pas si longtemps, je peux dire que c’est pas drôle tous les jours, surtout de courir à des allures bien en dessous de ce que l’on souhaiterait (dans sa tête). Mais au final, il en reste quelque chose. Se préparer pour un marathon est un projet personnel et l’on est bien souvent seul sur les chemins et les routes. Cela forge le mental, même si c’est dur et le mental on en a besoin le jour J.
Enfin les records personnels, ne sont qu’accessoires, ils font toujours plaisir lorsqu’ils sont battus mais ils gâchent bien souvent une belle course parce que le chrono n’est pas là.
Accroches-toi à ton challenge de courir un marathon un jour, fais-en un fil rouge sur le long terme.
A bientôt.
Merci Christophe pour ce commentaire si positif, je ne lâche rien et mon jour viendra forcément.